Job Hopping, nouveau cauchemar des DRH ?

Job Hopping : Les jeunes changent la donne

Autrefois, rester dans la même entreprise tout au long de sa carrière était monnaie courante. Aujourd’hui, il n’en est rien. Le job hopping est une nouvelle tendance qui consiste à changer d’emploi fréquemment. Si il concerne surtout les jeunes salariés (les millenials changeraient en moyenne 3 fois de poste en 5 ans), ce phénomène semble peu à peu séduire de nouvelles tranches de population. Bien que le job hopping puisse agacer certains employeurs, il peut également se révéler une véritable source d’opportunités. Recruter un job hopper, bonne ou mauvaise idée ? Les réponses dans cet article.

Job Hopping, manque de loyauté ou apport de compétences ?

Si certains recruteurs voient dans le job hopping une véritable opportunité en matière de compétences, d’autres le considèrent comme un cruel manque d’engagement et de loyauté. Chez NEXTGEN RH, nous pensons que le job hopping permet un apport de compétences important. Grâce à son parcours diversifié, le job hopper est susceptible d’apporter un oeil nouveau à l’entreprise, et de l’aider à améliorer son développement. Adaptable et autonome, le job hopper a souvent l’esprit d’un entrepreneur. Le fait d’avoir travaillé dans une kyrielle d’organisations a significativement augmenté sa capacité d’intégration au sein d’une équipe et réduit ses délais de prise en main lors d’un nouveau poste. Si ce caractère « vagabond » peut freiner certains recruteurs, d’autres décèlent un véritable potentiel chez ces talents. Le job hopper a encore de beaux jours devant lui !

Faut-il chercher à fidéliser les Job Hoppers ?

Il est tout à fait compréhensible de vouloir garder ses talents, surtout s’ils sont efficaces. Certaines mesures peuvent donner envie aux Job Hoppers de rester dans leur entreprise plus longtemps. Une augmentation de salaire, une revalorisation des primes ou encore une meilleure mutuelle sont autant d’avantages qui peuvent inciter le Job Hopper à se sédentariser. Au-delà des éléments financiers, les Job Hoppers – en particulièrement ceux qui évoluent sur des secteurs où la demande est très forte – sont à la recherche d’autres critères. Jours de congés, télétravail, flexibilité ou encore équilibre vie pro – vie perso, sont des facteurs de décision de plus en plus importants. Ces avantages peuvent d’ailleurs leur permettre de trancher, lorsque deux organisations offrent une rémunération identique. Si, en tant que DRH, vos efforts pour conserver vos talents restent vains, dites-vous que le Job Hopping n’est pas une fatalité. Véritables moteurs de croissance d’une entreprise, ces serial-workers offrent un apport de compétences bienvenu dans chaque entreprise.

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